poésie-catastrophe
célibataire sans enfants temps plein je ne possède pas de voiture






Les quatre poèmes de Célibataire sans enfants / temps plein / je ne possède pas de voiture trouvent leur unité non seulement dans l’urgence et la déception qu’ils tentent de traduire en fragments laconiques, mais également dans le projet graphique qui leur sert d’écrin. Cette recherche fondée sur la photocopie — les notes manuscrites, les effets de matière, l’affadissement propres aux copies de copies de copies — se poursuit d’ailleurs dans mes travaux actuels.

Poésie-catastrophe prend un autre chemin, esthétique comme thématique : les sept fragments évoquent la peur des attentats, dans le contexte français post-Bataclan. Pour contrebalancer le ton parfois anxiogène de ces poèmes, j’ai choisi de leur faire correspondre de vieilles photographies de paysages. Ces clichés, récupérés au hasard, paysages vides et passés, apportent un peu de calme entre deux montées d’angoisse.

Ces très courts recueils ont fait l’objet d’une sélection et d’une publication dans la revue littéraire étudiante de l’Université de Montréal, Le Pied. .